Revenu au pays le 17 juin dernier après son acquittement par la CPI, Laurent Gbagbo ne touche toujours pas ses indemnités d'ancien président tel que prévu par la Constitution.
Revenu au pays le 17 juin dernier après son acquittement par la CPI, Laurent Gbagbo ne touche toujours pas ses indemnités d'ancien président tel que prévu par la Constitution. Selon un média français, le divorce qu'il demande à Simone Ehivet Gbagbo en serait pour quelque chose.
Plus de 5 mois après son retour en Côte d'Ivoire, l'ancien président, Laurent Gbagbo n'a toujours pas reçu du gouvernement ses deux milliards de FCFA, la somme des 10 ans d'indemnités financières qu'il n'a pas perçu lorsqu'il était en prison.
Une « attestation de non-enregistrement de divorce »
Jointe par Jeune Afrique, la présidence ivoirienne confirme cette information, tout en précisant que les services de la Primature sont toujours dans l’attente de certains documents pour débloquer les fonds.
Le blocage viendrait en fait de la situation conjugale de Laurent Gbagbo, rapporte le média. Selon la loi ivoirienne, l’intéressé doit fournir son acte de mariage et une « attestation de non-enregistrement de divorce ».
Un document que l'ex président Laurent Gbagbo, en pleine séparation avec l'ex Première Dame, ne peut fournir.
« Il était temps de mettre les choses au clair »
« Dès que Laurent est arrivé au pouvoir, Simone a eu envie de faire partie de l’histoire. Elle a marqué son territoire, joué à fond sur son statut d’historique, créant une confusion entre l’institution politique et maritale. Quand Simone parlait, on se demandait s’il fallait écouter l’épouse ou la dirigeante du parti. Il était temps de mettre les choses au clair » rapporte Jeune Afrique qui tient ses propos d'un visiteur du soir de l’ex-président.
Dans le même article paru ce lundi 29 novembre et intitulé ''Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo redescend dans l’arène'', on apprend également que l'ancien président a laissé sa résidence historique, située à la Riviera-Golf, à Simone, qui y vit depuis sa sortie de prison, en 2018.