"Le 28 janvier, aux environs de 05 heures du matin (GMT et heure locale), le détachement du Groupement de forces pour la sécurisation du Nord (GFSN) de Nassoumbou et la Brigade territoriale de gendarmerie de ladite localité ont été les cibles d’une attaque terroriste", a indiqué la note, dressant un bilan de "quatre militaires décédés et cinq blessés".
"Le 28 janvier, aux environs de 05 heures du matin (GMT et heure locale), le détachement du Groupement de forces pour la sécurisation du Nord (GFSN) de Nassoumbou et la Brigade territoriale de gendarmerie de ladite localité ont été les cibles d’une attaque terroriste", a indiqué la note, dressant un bilan de "quatre militaires décédés et cinq blessés".
"Lourdement armés", les assaillants "sont arrivés sur plusieurs motos et véhicules, ont attaqué la position du détachement, à la roquette d’abord, suivi de tirs d’armes lourdes, avant de prendre la direction de Tem, près de Toussougou au Mali", précise une source sécuritaire.
Selon l’état-major, "les militaires ont opposé une résistance farouche et de nombreux assaillants ont été neutralisés" lors de cette attaque, évoquant des "opérations aériennes et terrestres (…) pour mettre en déroute les assaillants".
Depuis le 31 décembre 2018, l'état d'urgence a été décrété dans 14 provinces dont celle de la région du Sahel, afin d’"assurer avec sérénité et efficacité la lutte contre le terrorisme" auquel le Burkina fait face depuis trois ans.