La police de l'État de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria, a annoncé le jeudi 13 janvier 2022
La police de l'État de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria, a annoncé le jeudi 13 janvier 2022, avoir arrêté quatre personnes soupçonnées de cannibalisme et de vente d'organes humains, un phénomène rare dans la région.
Selon les informations relayées par des médias internationaux, la police nigériane a annoncé avoir épinglé quatre individus soupçonnés de cannibalisme et de vente d'organes humains dans le nord-ouest du Nigeria.
Découverte de cadavre, des parties du corps manquantes
Les suspects sont arrêtés après que des détectives ont trouvé un cadavre dans un bâtiment inachevé, avec des parties du corps manquantes, explique Ayuba Elkanah, le commissaire de police de l'État, aux journalistes jeudi 13 janvier 2022.
La découverte a lieu au cours d'une enquête sur la disparition d'un garçon de neuf ans.
Les suspects, deux (2) hommes et deux (2) adolescents, ont été mis aux arrêts la semaine dernière, précise M. Elkanah, ajoutant que d'autres membres du gang sont recherchés.
Achat d'organes humains
Le chef de la police affirme que les enquêtes ont révélé que le chef de bande présumé a payé à deux (2) reprises les autres suspects 500 000 nairas (1 200 $) pour les parties humaines.
Zamfara est l'un des États les plus touchés par une vague de meurtres et d'enlèvements contre rançon, et les autorités sont critiquées pour leur incapacité à lutter contre la violence.
Le nord-ouest et le centre du Nigeria sont le théâtre depuis plusieurs années des activités de bandes de criminels, qui attaquent, pillent et enlèvent les villageois.
Au moins 200 personnes tuées par des hommes armés le samedi 8 janvier 2022
Rappelons qu'au moins 200 personnes ont été tuées au cours de plusieurs attaques menées par des hommes armés dans l'Etat de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria, a déclaré un responsable gouvernemental le dimanche 9 janvier 2022 à l'AFP.
Face à ces multiples attaques armées, des centaines de personnes déplacées tentent de fuir par leurs communautés.
"Plus de 10.000 victimes se sont également retrouvées sans abri après que leurs maisons aient été rasées par les bandits alors que des dizaines (d'autres personnes) sont toujours portées disparues", selon le ministre nigérian des Affaires humanitaires, Sadiya Umar Farouq.