Le magazine panafricain Jeune Afrique revient sur le soutien de la Guinée à l'endroit du Mali après les sanctions infligées par la conférence des chefs d'Etat
Le magazine panafricain Jeune Afrique revient sur le soutien de la Guinée à l'endroit du Mali après les sanctions infligées par la conférence des chefs d'Etat de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) .
A en croire le magazine panafricain Jeune Afrique, une solidarité entre États putschistes notamment Guinée-Mali auraient vu le jour après les sanctions de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest à l'encontre du Mali.
« Quand la case de ton voisin brûle, hâte-toi de l’aider à éteindre le feu de peur que celui-ci ne s’attaque à la tienne », dit l’adage. Faudrait-il ainsi voir dans la position de Conakry une solidarité entre des putschistes qui font face aux mêmes sanctions, au même isolement ? », soutient le magazine avant de faire intervenir le politologue Fofana Kabinet qui s'est exprimé sur cette situation.
« Exactement ! La Guinée est dans une position inconfortable, analyse le politologue Kabinet Fofana. L’attitude du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) rejoint une espèce d’ambivalence dans son positionnement diplomatique : d’une part, il récuse l’envoi d’un émissaire de la Cedeao.
De l’autre, le président de la transition reçoit les ambassadeurs des pays membres de la Cedeao (autour d’un dîner de fin d’année). », fait-il savoir avant de conclure que le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) anticipe sans doute les décisions prochaines.
« Le CNRD semble anticiper des décisions qui seront prochainement prises contre lui », annonce le politologue Fofana Kabinet, cité par le journal.
Face à Assimi Goïta, accusé de vouloir faire traîner la transition, les chefs d’État de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest ont décidé, le dimanche 12 décembre 2021, de frapper fort : fermeture des frontières, suspension des transactions commerciales et financières, gel des avoirs de l’État malien.