La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’est réunie en Session extraordinaire le 3 février
La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’est réunie en Session extraordinaire le 3 février 2022 à Accra, en République du Ghana. Objectif : examiner les récentes évolutions politiques intervenues au Burkina Faso, en Guinée et au Mali, afin d’œuvrer au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans ces pays.
parlant du Mali, au point 17 du communiqué final, « Les Chefs d’Etat et de Gouvernement constatent avec regret qu’un calendrier n’a pas été mis en place, pour se conformer aux décisions de la Conférence ». Par conséquent, la Conférence décide de maintenir en place toutes les sanctions imposées au Mali, conformément à la décision prise le 9 janvier 2022 et d’inviter les autorités maliennes à proposer rapidement un chronogramme acceptable à la CEDEAO afin de permettre la levée progressive des sanctions.
Message reçu cinq sur cinq. Au lendemain du sommet le chef de la junte a pris un décret convoquant « l'organe législatif en session extraordinaire pour réviser la charte de la transition et la loi électorale pour un nouveau calendrier, selon un décret présidentiel ».
« Le Conseil national de transition (CNT), qui tient lieu de parlement de transition, est "convoqué en session extraordinaire le vendredi 4 février et jours suivants", indique ce décret lu vendredi soir sur la télévision publique. L'ordre du jour du CNT va notamment porter sur "la révision de la charte de la transition et la loi électorale" en vue d'un nouveau calendrier, selon ce texte qui ne donne pas plus de détails.
Faut-il le rappeler La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa) ont pris le 9 janvier une batterie de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l'encontre du Mali pour sanctionner l'intention de la junte de se maintenir au pouvoir pendant 5 ans. C’est dire que le nouveau calendrier électoral est très attendu. D’ores et déjà, le président algérien qui a proposé une médiation pour le compte de l’Union africaine propose 16 mois.