Depuis le 09 janvier 2022, le Mali est sous embargo CEDEAO/UEMOA pour des questions politiques non encore élucidées jusque-là.
Depuis le 09 janvier 2022, le Mali est sous embargo CEDEAO/UEMOA pour des questions politiques non encore élucidées jusque-là. Après quasiment deux mois, c'est le statut quo. Le jeudi 24 février dernier, Goodluck Jonathan, ancien président du Nigeria et médiateur de la CEDEAO s'est rendu au Mali pour une énième médiation qui n'a rien donné. A ce sujet, le président Alassane Ouattara face à la presse française avait au cours d'une interview exhorté les autorités maliennes à mettre un peu d'eau dans leur "gnamankoudji". Cette phrase qui a sourire plus d'un téléspectateur a été reprise par la presse malienne.
En effet, bamada.net, un site d'information malien, traitant de l'échec de la médiation internationale au Mali semble donner raison au président ivoirien. Mais ici, le site procède par un questionnement: "n’aurait-il pas fallu mettre un peu d’eau dans leur « gnamakoudji” et privilégier la voie de la raison ?"
Selon le rédacteur, à l’évidence, les deux parties ont des arguments à faire valoir au soutien de leurs prétentions, ce qui bloque les négociations et prolonge l'embargo. Faut-il laisser les choses en l'état ? Non ! Les parties doivent mettre un peu d'eau dans leur vin.