Les chefs d'États et des gouvernements des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui avaient adopté de lourdes sanctions contre le Mali
Les chefs d'États et des gouvernements des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui avaient adopté de lourdes sanctions contre le Mali en réponse au retard pris dans la tenue des élections, après une transition de 18 mois, semblent aujourd’hui mettre de l’eau dans leur vin.
Face à une levée de boucliers du monde entier et surtout des austérités maliennes qui ont condamné « fermement ces sanctions » qu’elles ont qualifiées « d’illégales et d’illégitimes ».
Les pays de la CEDEAO qui avaient décidé de geler les avoirs maliens au sein de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), de fermer les frontières entre le Mali et les États membres de l'organisation, mais aussi de suspendre les transactions avec Bamako, à l'exception des produits médicaux et des produits de première nécessité, seraient en voie de prendre la résolution d’assouplir ces sanctions, surtout en faveur des populations.
Selon certaines informations, la CEDEAO semble avoir minimisé l’impact dévastateur de ces mesures contraignantes sur la vie des populations maliennes. Des indiscrétions auraient avancé que l’organisation sous régionale chercherait à assouplir ses mesures notamment sur les denrées alimentaires et de consommation, les produits de première nécessité. En voulant asphyxier la junte militaire au pouvoir à Bamako, ce sont les populations que ces mesures ruinent au quotidien.
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