Le processus électoral à la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) doit connaître un dénouement heureux.
Le processus électoral à la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) doit connaître un dénouement heureux. C'est du moins le point de vue de Jacques Bernard Daniel Anouma. L'ex-Président de cette fédération a fait des révélations, en début d'après-midi de ce mercredi 16 mars 2022, devant la presse à l'hôtel du Golf, sur sa méthode de médiation qu'il même depuis quelques jours afin de ramener le calme dans le milieu du football ivoirien.
Les élections à la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) auront-elles finalement lieu dans les prochaines semaines ? A en croire le médiateur Jacques Anouma, le point d'achoppement qui a poussé la FIFA et la CAF à s'impliquer, une fois de plus dans ce processus électoral, est sur le point de connaitre une issue heureuse. Il s'agit, en effet du fameux article 47 qui fait cas des parrainages. <<Les membres actifs du football ivoirien souhaitent aller rapidement aux élections. Le principe des parrainages sans catégorisation a été accepté par la majorité des dirigeants de club. Les choses vont donc évoluer>> s'est réjoui l'ex-patron du football ivoirien (de 2002 à 2011).
En tout cas, pour le médiateur qui a animé une conférence de presse ce mercredi, la <<tendance générale, c'est d'aller aux élections sans parrainages catégoriels>>. Toutefois, ajoute-t-il, <<seule l'Assemblée Générale pourra entériner cette décision en modifiant cet article>>. Miass, en attendant cet important rendez-vous, il lance un appel pressant. <<C'est vrai que certains vont manifester leur mécontentement, mais, chacun devra mettre de l'eau dans son vin. Quel que soit alpha, il faut aller aux élections pour le bonheur du football ivoirien>> martèle-t-il. Car, poursuivra-t-il, <<Si nous ne voulons pas que la normalisation s'éternise à la FIF, il ne faut pas franchir la ligne rouge>>.
Profitant de son face-à-face avec les journalistes nationaux et internationaux, le Président du Conseil d'Administration (PCA) de l'AFAD-Plateau (Ligue 1 ivoirienne) a tenu à faire des précisions sur sa mission. <<Je voulais préciser que ce n'est ni la FIFA, encore moins la CAF qui m'ont mandaté pour cette médiation. J'ai été, plutôt, sollicité par des dirigeants ce club. Et j'ai accepté leur médiation à cause de l'article 47 qui fait polémique>> révèle-t-il. Avant de rappeler ceci : <<Je ne demande pas le consensus pour élire le président de la FIF. Mais, plutôt le consensus autour des textes comme l'article 47 par exemple>>
Cela dit, Jacques Anouma demande tout simplement à tous ceux qui parlent de lui et des autres dirigeants de club, sur les réseaux sociaux, d'arrêter de les fustiger inutilement. <<Je pense qu'il est temps qu'on respecte les dirigeants de club dont je fais partie. Par ce que, quel que soit ce qui va se passer, ce sont ces dirigeants qui vont voter leur nouveau président de la fédération>>. .conclut-il.
En clair, c'est un médiateur amoureux du football de son pays qui a demandé à tous les acteurs de ce sport-là, de ne pas franchir la ligne rouge en se mettant à dos la FIFA et la CAF.